L’Odyssée : un vaste poème épique,
- écrit il y a 2 800 ans !!
- composé de 12 109 vers
- texte fondateur, avec l’Iliade, de la civilisation hellénique et occidentale
- il inaugure l’âge de la littérature
Pauvre Ulysse, que d’obstacles !!!
Obligé pour se sauver de percer l’œil du cyclope, le fils de Poséïdon !
De là l’acharnement du dieu de l’océan à lui nuire ! Mais Athéna le protègera, et la terre d’Ithaque sera proche….
Comment, de la pomme d’or de la discorde, en est-on arrivé à l’incendie de Troie ?
Comment la plus belle femme du monde a-t-elle pu être la cause d’une guerre interminable : dix ans de siège, dix ans de combats entre les Troyens et les Grecs ?
Comment Ulysse, l’homme aux mille ruses, astucieux et fourbe, qui se sert de son intelligence plus que de sa force, a-t-il imaginé ce cheval de bois, piège fatal, qui a abusé dans la nuit les Troyens endormis ?
Nous avons dû aborder sur plusieurs séances ces merveilleux récits d’Homère, à l’aide de cartes du monde antique, de récits tirés de contes et légendes mythologiques et…de films (Troie de Wolfgang Petersen – 2004, puis O’Brother de Joël et Ethan Coen – 2000) !
Puis nous avons commencé sur plusieurs semaines notre odyssée en Méditerranée à la suite d’Ulysse revenant de Troie vers son royaume d’Ithaque, avec des lectures d’extraits des chants de l’Odyssée, dans la traduction de Victor Bérard.
Pour aller plus loin, on peut lire aussi :
- Ithaque – Poème de Constantin Cavafy, poète grec du XXe siècle
- Daniel Mendelsohn – Une odyssée. Un père, un fils, une épopée – Flammarion – 2017
- Homère – L’Iliade – Traduction de Philippe Brunet – Points – 2012 : cette traduction met l’accent sur l’oralité de la langue d’Homère
Ce cycle a été clos par un atelier d’une semaine, proposé par Nicolas Perrin et Benoît Poulain, de la compagnie L’Émoi Sonneur : création d’une « carte postale » sonore autour d’extraits de l’Odyssée.
Joyeuses séances d’illustrations sonores des passages choisis : construction de petites percussions, d’instruments à vent à partir de tubes PVC et de latex (flûtes, cornes, trompettes, trombones…), projections de voix, articulation du texte (traduction de Victor Bérard) pour faire sentir la poésie de la langue d’Homère…
Cette bande-son est composée uniquement des sons des voix des participants, de sons naturels ou électroniques issus de leurs jeux sur des contrôleurs MIDI via l’ordinateur et des instruments qu’ils ont eux-mêmes fabriqués :
Mireille,
animatrice de cercles de lecture